Le projet Démos, Dispositif d’Education Musicale et Orchestrale à vocation Sociale, est un projet de démocratisation culturelle centré sur la pratique musicale en orchestre, coordonné par la Cité de la musique. Il propose des ateliers musicaux destinés aux jeunes habitants des quartiers politique de la ville ne disposant pas toujours des ressources économiques, sociales ou culturelles pour découvrir et pratiquer la musique classique dans les institutions existantes.
Ces ateliers sont encadrés par un pédagogue et un musicien d’orchestre travaillant en binôme, et employés au régime général.
Or, suite à la REFORME DE L’ASSURANCE CHOMAGE et à l’application du nouveau protocole de l’ Unédic en date au 1er octobre 2014, de nouvelles règles ont été mises en place qui rendent très dangereux financièrement de cumuler des emplois sous le régime de l’intermittence et du régime général (sauf pour les emplois en conservatoire ).
Pour plus d’info, le site de la CIP IDF : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6167
Une trentaine (c’est à dire un tiers) des intervenants du projet sont MUSICIENS ET INTERMITTENTS..
Ils ont soumis à leur employeur la Cité de la musique des propositions très claires et qui peuvent facilement être mises en oeuvre afin d’être pour cette année payés sous le régime de l’intermittence, afin d’éviter de risquer d’être éjectés du régime de l’intermittence.
La seule réponse des responsables de la Cité de la musique et des ressources « humaines », est :
SOIT VOUS SIGNEZ le contrat au régime général, SOIT VOUS QUITTEZ LE PROJET.
La Cité et sa direction des ressources « humaines » ne fait aucun cas de la répercussion sur les enfants du départ d’un grand nombre de ces intervenants.
Elle semble ignorer le fondement du projet (c’est à dire un pédagogue et un musicien d’orchestre) et son intitulé.
Pour rappel : DEMOCRATIE, DU GREC DEMOS, « PEUPLE » ET KRATEIN « COMMANDER ».
Résultat : UN TIERS DES INTERVENANTS n’a le choix qu’entre 2 alternatives : RISQUER DE PERDRE SON STATUT ou QUITTER LA MORT DANS L’AME LE PROJET.
Les responsables de la Cité de la musique font peu de cas de l’engagement d’un tiers de ces intervenants musiciens qui pour s’investissent à raison de 4h/semaine, certains depuis 5 ans et qui ont tissé des liens fort avec les enfants et les structures sociales dans lesquelles ils travaillent.
PEUT ON ATTENDRE DE LA CITE DE LA « MUSIQUE » QU’ELLE DEFENDE LES MUSICIENS QUI SE TROUVENT ÊTRE UN GRAND NOMBRE EN FRANCE SOUS LE REGIME DE L’INTERMITTENCE ?
VISIBLEMENT LA REPONSE EST NON.
Des musiciens du projet démos