En progression de 0,3 %, le projet de loi de finances pour 2015 traduit une inflexion significative par rapport aux efforts consentis sur la période 2012-2014. Il réaffirme l’importance de la culture et des industries culturelles pour le Gouvernement. Inflexion. Tout en participant à l’effort commun de redressement des comptes publics, le ministère de la Culture et de la Communication bénéficiera en 2015 d’un budget total de 7 milliards d’euros, soit une hausse de 0,3 % :
2,7 milliards d’euros en faveur des secteurs de la culture et de la recherche ;
4,3 milliards d’euros en faveur des médias, des industries culturelles et de l’audiovisuel public, avant transferts et mesures de périmètre. L’audiovisuel public représente à lui seul 3,85 milliards d’euros (+ 0,3 %).
Sanctuarisé. Dans un contexte qui rend plus que jamais prioritaires les objectifs de maîtrise de la dépense publique, cette inflexion traduit la volonté du Gouvernement de réaffirmer clairement le rôle que joue la culture dans toutes ses dimensions. Un budget 2015 qui répond à la volonté de Fleur Pellerin, exprimée encore le 24 septembre dernier, de « sortir des discours déclinistes et d’impulser un esprit de conquête ».
Priorités. Le projet de loi de finances pour 2015 permet de répondre de façon satisfaisante aux priorités suivantes : développer les moyens dédiés à l’éducation artistique et culturelle ; poursuivre l’accompagnement des établissements d’enseignement supérieur culture ; stabiliser les moyens attribués à l’audiovisuel public ; maintenir les capacités d’action de l’État en région ; accompagner les secteurs en mutation (presse, livre ou encore spectacle vivant) ; favoriser le rayonnement de notre patrimoine national ; enfin maintenir l’effort en faveur de la création. Rappelons que 2015 sera l’année de l’ouverture de la Philharmonie de Paris.